Autrefois, je peignais à l’huile, principalement des marines. Les atmosphères : les lumières des ciels ; le reflet sur l’océan ; les couleurs magiques du soir ou du moment précédant les tempêtes, ou juste après, quand la mer est toujours déchaînée mais que le ciel et le vent se calment ; le brouillard et ses imprécisions… Toutes ces ambiances nourrissaient et nourrissent toujours mes toiles et mes photos. En peinture comme en photo, il me manquait cependant une dimension, la troisième, la plus importante à mes yeux : la matière, le volume.
Depuis, j’ai commencé la sculpture et abandonné l’huile au profit de l’acrylique, qui me permet d’introduire de la matière dans mes toiles, de travailler plus rapidement. J’expérimente maintenant les textures et explore des univers encore inconnus.
A la sculpture sur bois, je préfère aujourd’hui la souplesse du modelage sur terre. Je peux ainsi adapter mon travail au gré de ma fantaisie. J'ignore toujours quel sera le résultat final, l'oeuvre évolue, se transforme et se peaufine au fil du temps.